Publié dans Société

Fraude, usage de faux, chèques sans provision…
 - Des suspects toujours en cavale

Publié le vendredi, 03 janvier 2025


Recherchés pour diverses infractions, parfois très graves, depuis l’année dernière, ils courent toujours, échappant ainsi aux Forces de l’ordre et à la Justice. Ils, ce sont ces individus incriminés dans ces affaires sales et qui donnent du fil à retordre aussi bien aux victimes qu'aux autorités. Nous sommes maintenant en 2025, mais les recherches menées par les enquêteurs semblent être encore infructueuses. A commencer par Herilalaina Alain Rakotonirina, plutôt connu par son sobriquet Me Alain. En effet, cet huissier de justice fait l’objet d’un avis de recherche depuis le 2 août 2024 par la section de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale. Il est poursuivi pour escroquerie et émission de chèque sans provision au détriment d’une concessionnaire de deux-roues. Jusque-là l’affaire piétine, poussant la victime à relancer l’avis de recherche notamment sur les réseaux sociaux. Le 3 juillet 2024, le concessionnaire a déposé une plainte auprès de la Gendarmerie contre Maître Alain, pour un préjudice s’élevant à 66 millions d’ariary. Cependant, le concerné n’a pas répondu à la convocation de la gendarmerie et a même quitté son domicile sis à Fenoarivo Alakamisy. En réalité, il n'a jamais envisagé  d'honorer le contrat qu’il a passé avec cette dame pour l’achat d’une dizaine de motos, alors qu’auparavant il était un client assidu de la plaignante. La dernière fois où on a pu voir le fugitif, c'était à Fenoarivo Alakamisy où il résidait d'ailleurs.
Les fugitifs de l'affaire sulfureuse d'Isahafa
Sans doute aussi, l'affaire concernant un vol de terrain à Isahafa Lazaina, est l'une de celles qui ont défrayé le plus la chronique, en janvier 2024, c'est-à-dire jour pour jour. Deux fonctionnaires de l'Aménagement du territoire impliqués dont une femme, directrice au sein de ce même ministère (MATSF), ont été arrêtés puis placés sous mandat de dépôt, depuis. Par ailleurs, les quatre autres personnes incriminées pour faux et usage de faux parvenaient à se faire la belle. Elles demeurent introuvables et sont encore activement recherchées, jusqu'à aujourd'hui.
Il s'agit à la fois de  Chania Niorella Rakotoarimanana, d'Annick Julie Rahantanirina, de Rodolph Rahajanirina, enfin d'une certaine Suzanne. Les 4 fugitifs sont donc dans le collimateur de la Section de recherche criminelle (SRC) de la Gendarmerie à Fiadanana. A l'éclatement de cette affaire, c'est le Pôle anti-corruption (PAC) d'Antananarivo qui a jugé puis fait placer provisoirement en prison la directrice du ministère de l’Aménagement du territoire et un haut responsable.
Les deux sont inculpés de trafic d’influence et d’abus de pouvoir, dans l’affaire de litige foncier à Isahafa, Avaradrano.
Rappelons à cet effet que le terrain, ayant fait l’objet d’un accaparement, est un domaine public d’une superficie de 5 Ha se trouvant dans la localité de la Commune d’Anosy Avaratra. Le terrain en question a été aménagé par les habitants depuis une quarantaine d’années. Ils y ont bâti une Ecole primaire publique mais également de tombeaux sur les lieux.
Mais l'année dernière donc, les villageois ont été surpris de voir des inconnus poser des piquets. En fait, le terrain en question était sur le point d’être vendu à un ressortissant chinois. Et d’après les éléments d’enquête, la directrice au sein du MATSF aurait fabriqué de toutes pièces de faux documents dans le but de convaincre le potentiel acheteur.
Quoi qu'il en soit, cette affaire témoigne de la ferme volonté du pouvoir en place de déclarer la guerre aux réseaux de voleurs de terrain, entre autres objectifs auxquels s'est fixé le président en exercice.


Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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